L’association Bêafrikaa proposé ce samedi une journée de qualité autour d’un atelier cuisine-découverte, ouvert à tous, petits et grands. Les participants, dirigés par Clarisse Rose (restaurant le Caméléon à Pau), ont pu tout le long de l’après-midi découvrir des recettes typiques de la Centrafrique : Bissak[1], Poulet Mafé[2] et Bœuf Saka saka[3].
La préparation du dessert (des Congolais) a été un moment fort de cet atelier. Clarisse Rose a expliqué l’importance du toucher dans la réalisation (et la dégustation) des recettes. Illustrant ses propos la cuisinière a vigoureusement malaxé la pâte afin de transmettre un maximum d’énergie aux aliments. « Plus on y met de cœur plus la recette est réussie ». Aussitôt dit, aussitôt fait ! Les apprentis cuisiniers ont joyeusement mélangé noix de coco râpée, sucre, sucre vanillé et œufs avant de former de petits biscuits appétissants.
L’atelier cuisine a été suivi d’un apéritif durant lequel Mélaine Poda de l’association Bêafrika[4]a rappelé aux convives venus nombreux, les objectifs et les enjeux souhaités par l’association en Centrafrique : développer ses projets sur l'éducation et la santé en Centrafrique et la solidarité sur le Béarn.
L’association a récolté des ordinateurs qu’elle va prochainement envoyer vers M’Baiki ville très éprouvée par les divers événements récents en Centrafrique. Des bénévoles sur place réhabilitent des dispensaires pour permettre à la population de recevoir des soins dans des conditions acceptables.
Après un copieux repas, la soirée s’est poursuivie autour de contes déclamés par Adèle Lune de la compagnie les Métamorphoses, des danses africaines des danseuses de la MJC du Laü, avant de s’achever par un bal rythmé par de la musique africaine bien sûr !
[1] Boisson à base de fleurs d’hibiscus séchées
[2] Le mafé (ou maafé, maffé) est une sauce onctueuse à base de pâte d'arachide.
[3] Le Saka saka est plat d'origine de la région d'Afrique centrale, à base de feuilles de manioc. On cuisine principalement ce plat en République du Congo, République Démocratique du Congo, au Centrafrique, au Cameroun ou encore Gabon. Aujourd'hui, on retrouve ce plat sur tout le continent de l'Afrique noir. Le nom de ce plat change en fonction de la langue du pays où il est cuisiné. En lingala, c'est Saka saka. Bien sûr, en fonction des régions et des préférences, on le cuisine différemment : avec de la pâte d'arachide, de l'huile de noix de palme, aux sucres, avec du poisson fumé, de la viande de bœuf, du poulet etc.
[4] Contraction du Béarn en Afrique mais aussi en langue « Sango » parlée comme langue nationale de la République centrafricaine, Bê signifie cœur ou centre et afrika, le continent africain : Bêafrika veut dire Centrafrique.
Préparation des Congolais pour le dessert
Clarisse Rose |
Immersion réussie en milieu africain ce samedi 20 juin 2015 avec Bêafrika de Billère. Merci Karine et Déclic écriture pour ce beau reportage.
RépondreSupprimer